31 août 2010

(demain je pars pour Cumbaya un village à coté de Quito pour un Camp d'espagnol, je suis un peu en retard pour mon blog il me manque dimanche, lundi et mardi mais promis je vous publie tout ca en rentrant dimanche en meme temps que l'article sur le camp)

Un samedi riche en couleur!

Debut pour le troisième jour!
Le petit déjeuner est super bon : tartines avec de la confiture carotte/passion et d'autres avec du dulce de leche :)

Après ça, j'aide Gissela à laver la voiture.

Vers 13h, Luis, mon conseillé, vient me chercher pour que je passe la journée chez lui et pour que je connaisse toute sa famille.
Il habite a Nayon, un petit village près de Quito à 20 minutes en voiture. Je vous laisse apprécier la magnifique maison et la vue !
Je vous montre aussi quelques photos des fleurs et des oiseaux qu'il y avait, c'est une petite sélection de la centaine de photos que j'ai fait !




La famille de Luis est vraiment très sympa, j'ai pas mal discuté avec Monica et Felipe, l'ainée et le dernier. J'ai parlé aussi un peu anglais parce qu'ils ont une ou deux tantes qui vivent aux Etats-Unis et une cousine qui est marié à un Etats-Unien.
La nourriture était également super bonne, et en dessert il y avait un gateau avec des pétales de fleurs dessus, c'était excellent!

En fin de journée, une partie de la famille et moi avons pris le téléphérique qui monte en haut de la montagne Pichincha. Nous avions une vue sublimissime sur Quito de nuit, c'était magnifique! C'est super impressionnant parce que Quito s'étale sur une soixantaine de kilomètres en longueur et seulement six à huit kilomètres de large.


Nous sommes ensuite redescendu pour aller dans un quartier de Quito qui s'appelle la Ronda. C'est un quartier de la partie ancienne de Quito, le centre, très connu pour ses balcons et ses bars où des artistes jouent en live.
Nous sommes ensuite allé boire un coup dans un bar pour déguister un boisson locale : Canelazo, une boisson à base de cannelle et de sucre.


















30 août 2010

Le début de la vie équatorienne

Vendredi 27 août, réveil aux alentours de 9h. Je suis tout seul pour la matinée comme m'avait dit Gissela. Je descends prendre mon petit déjeuner : un bol de céréales accompagné des aboiements des deux chiens ! Je profite de ce temps libre pour avancer le blog.

Aux alentours de 11h, Carlita et un de ses amis Felipe passent me prendre pour aller au lycée. C'est Carlita qui nous conduit là-bas, une conduite plutôt sportive il faut dire. Ca me rappelle un peu l'Inde mais ici il n'y a pas de vache au milieu de la route! Mais parfois ils roulent à trois sur deux voies c'est assez drôle. Un autre truc qui est marrant, c'est qu'ils klaxonnent à chaque fois qu'une voiture arrive ou qu'un piéton est trop sur la route, c'est presque tout le temps !

Arrivée au lycée, qui s'appelle Nuevo Mundo. Il n'est pas très loin de la maison, environ 10 minutes en voiture.
Il est pas immense pourtant, je crois qu'il fait toutes les classes de la primaire jusqu'au lycée mais je ne suis pas sûr, je vous dirai tout ça le 6 septembre, date de la rentrée des classes!
On fait quelques papiers d'administration pour l'inscription et pour le transport mais visiblement il y a un problème parce que le bus ne peut pas passer devant la maison. Affaire à suivre...
Place ensuite, à l'essayage de l'uniforme :) Il y a pas mal de chose : une polaire, un pull et un tee shirt pour le sport, un jogging, un pull pour les cours. Promis les photos arrivent bientôt, mais on va le chercher normalement Lundi.

Direction le travail de Gisse, pour aller manger. On va dans un centre commercial où il y a pas mal de petit fast food. Pour nous, ça sera une spécialité équatorienne : Llapingacho. C'est super bon!! Alors il y a une "maduro" c'est de la même famille que la banane, qui est cuite ou frite, après un oeuf au plat, du "mote" c'est de la même famille que le maïs, des "tortillas de papas" des galettes de pommes de terre, des morceaux de chorizo, et un peu de salade! Trop bon! 

Après ça, direction l'université avec Carlita pour un cours d'Anthropologie philosophique : pas facile comme premier cours en espagnol!! J'ai essayé de comprendre un peu mais c'était pas évident.

Ensuite on retourne chercher Gissela. Et la, grosse erreur de compréhension de ma part! Je comprend que nous allons chez une collègue de Gissela pour lui dire entre deux robes laquelle est la mieux. Mais lorsque nous arrivons là-bas, une femme me donne une chemise, des lunettes et une écharpe : et c'est parti pour une séance de photos! En fait on est venu pour que je fasse des photos pour un site internet du genre la Redoute je crois ici en Equateur :D (les photos seront publiées plus tard, je ne les ai pas encore!). Juste ENORME! J'ai gagné un bandeau pour mettre soit autour du cou, soit sur la tête haha!

29 août 2010

L'arrivée !

Je vais commencer par vous présenter ma première famille d'accueil.
Pour commencer, la maman : elle s'appelle Gissela Ledesma (je l'appelle Gisse), elle a 47 ans et travaille au Metropolitan Touring, une sorte d'agence de voyage je crois.
Le papa s'appelle Jorge Zambrano, il a aussi 47 ans et travaille a Aerogal, une compagnie Equatorienne qui permet d'aller aux îles Galapagos.
Le premier fils s'appelle: Jorge également, mais dans la famille tout le monde l'appelle Coke et ses amis l'appelle Toby. Il a 23 ans, étudie la gastronomie et travaille dans un restaurant.
Ensuite Carla, mais tout le monde l'appelle Carlita, a eu 20 ans hier et étudie la Psychologie.
Et enfin le dernier s'appelle Leo, a 17 ans et a passé ses examens qui valident la fin du lycée je crois il y a quelques mois. Il va peut être étudier l'architecture plus tard. Il est depuis deux semaines en Allemagne et tout semble très bien se passer.
J'ai failli oublié, il y a aussi deux chiens Chester et Florencia, mais ils ne m'aiment pas beaucoup pour le moment :).

On continue les présentations avec mon "conseillé" de mon club Rotary.
Il s'appelle Luis Salazar, a 53 ans et était pendant plusieurs années le vice président de Citibank en Equateur. Il est maintenant directeur d'une fondation Junior Achievement pour l'Equateur. Il possède aussi une entreprise de finance et une entreprise de cafétérias.
Sa femme s'appelle Pauline Dueñas, elle a 48 ans et est très sportive, elle était il y a quelques années la meilleur joueuse de volley a Quito.
Ils ont eux aussi trois enfants : la première s'appelle Monica, elle a 23 ans et étudie en dernière année d'architecture. Elle a participé a une échange avec le Rotary il y a quatre ans en Finlande. Le second s'appelle Estéban, il a 21 ans et il est en troisième année d'administration des entreprises. Et le troisième s'appelle ,Felipe, il a 19 ans et il entre cette année à l'université.

Après ces petites présentations, je reprends où je m'étais arrêté.

Après avoir chargé mes énormes bagages, direction la maison. Le trafic est plutôt dense. Gissela m'explique que chaque voiture a une vignette qui comporte un numéro entre 1 et 6, et chaque jour certains numéros n'ont pas le droit de circuler pour réguler un peu le trafic.

On arrive ensuite à la maison quelques minutes plus tard. C'est une maison dans une résidence où toutes les maisons sont identiques et sont entourés de grand murs avec des fils électriques en haut des murs...
Je décharge mes bagages, et je visite la maison. Au rez de chaussée, le salon et la cuisine puis à l'étage les quatre chambres. Je rencontre également la dame qui vient quelques jours dans la semaine pour aider dont j'ai oublié le prénom (ou plutôt que je n'ai pas compris!). Ma nouvelle chambre est entièrement décorée avec mes serpentins et un immense message "Bienvenido Corentin". La photo a été prise après que je me sois installé ce qui explique le bazar...

Gissela retourne travailler, ce qui me permet de faire un peu de rangement, de donner des nouvelles à tout le monde et de prendre une bonne douche, agréable après plusieurs heures de voyage!

Gissela revient pour déjeuner avec moi : en entrée petit bouillon avec des pommes de terre et des carottes et en plat un morceau de poulet avec du riz et de la sauce au champignon et un peu de salade.
Gissela retourne travaillé j'en profite pour écrire.

Coke arrive vers 17h30 avec un ami, je fais sa connaissance et j'arrive à comprendre ce qu'il dit malgré la rapidité de son éloquence! Je me repose un peu avant que toute la famille arrive parce que c'est l'anniversaire de Carlita et ce soir il y a une surprise de prévu!

Finalement je dors jusqu'à 19h, c'est Gissela qui vient me réveiller pour me présenter à la famille. Carlita arrive quelques minutes plus tard, sous une tempête de serpentins.

La soirée se déroule super bien, toute la famille est très gentille, et arrive le moment du dessert! Carlita souffle ses 20 bougies.


Et la c'est le drame :) Carlita se retrouve la tête dans le gâteau comme pour chaque anniversaire de la famille, et finalement tout le monde se retrouve avec un peu de gâteau partout sur la visage !

Ensuite Carlita reçoit 20 coups sur les fesses qui correspondent à ses 20 ans c'est une tradition en Equateur ! Chacun à la droit de donner un coup avec un rouleau de sac poubelle, même moi :) La preuve!



Après les 20 coups donnés à Carlita, nous faisons un jeu. Pas simple à expliquer mais je vais essayer de faire au plus simple! Tout le monde se met en ronde. Il a deux écharpes : ici une verte et une rose. Avec la verte, il faut faire un noeud et avec la rose il faut en faire deux. Une fois le noeud noué, il faut le défaire et donner l'écharpe à notre voisin. Le but est d'aller le plus vite possible, pour ne pas se retrouver avec les deux écharpes. On a beaucoup rigolé!

Ensuite, on a fait un autre jeu : chaque personne porte le nom d'un plat typique d'Equateur. Et à chaque fois que l'on se trompe de nom ou dans la phrase, on a un trait sur le front, au bout de trois trait, un cercle sur la joue, et au bout d'un cercle sur chaque joue, un triangle autour du nez. Le premier commence (je vous explique avec des plats français) et dis : "Moi Cassoulet, j'ai zéro trait, et toi Choucroute". Et a chaque fois qu'on se trompe, on doit dire ce qu'on a sur le visage par exemple : "Moi Choucroute, j'ai trois traits et un cercle et toi Fondue"... le plus vite possible. Dis comme ça, ça parait super nul mais on a bien rigolé. Pour l'anecdote, moi j'étais Cuy (à prononcer comme ce qu'on a entre les jambes, les mecs) !

Après toutes ses rigolades, voy a dormir!

26 août 2010

Le grand départ

« Le 25 août ». J'ai répété cette date plus d'une dizaine de fois ces derniers temps et on y est.

Je pars de Chambéry avec mes quarante kilos de bagages, avec un petit pincement quand même, je n'aurai plus de pied à terre ici en revenant l'année prochaine...


Les aéroports sont des endroits assez bizars. On trouve deux émotions totalement opposées dans le même lieu. A commencer par la joie, la joie de ceux qui retrouvent leurs proches qu'ils n'ont pas revu depuis longtemps, et à l'inverse, la tritesse de ceux qui voient leurs proches partir ou qui les voir rester devant la porte d'embarquement. C'est ce qu'il s'est passé ce mercredi. (j'étais inspiré et j'y ai pas mal réfléchi dans l'avion de ce petit paragraphe mais je vous rassure ca ne sera pas tout le temps comme ça!!)
 
On arrive tous les quatre : Papa, Maman, Flo et moi pour accueillir mon « remplaçant » : Rogério. Après quelques miunutes d'attente, Rodgério sort du terminal 1 porte 17 : premières photos, premières acollades et échange de pin's !
Ensuite, on va manger un petit truc, dernier repas en France avant 10 mois, assez étrange comme sensation. Ensuite vient l'attente jusqu'à 17h. Dernières photos et viens ensuite les derniers aux revoirs un peu (voir beaucoup) difficile, accompagnés de quelques larmes bien sûr. Mais bon il y a pas le choix, il faut y aller.

Checkage de la sécurité du sac et du corps et arrivée devant l'embarquement. Et c'est la que j'ai eu le droit d'ouvrir le superbe cadeau que ma fait une de mes meilleure amie : Mathilde. C'est un carnet d'une centaine de pages, toutes remplies de dessins, de photos, de textes, tous fait par elle même pendant l'été. Merci encore, ça m'a fait super plaisir.

17h25 : c'est parti pour l'embarquement dans l'avion, pas très grand. Adieu la France, adieu les Alpes avec petite vue sympathique sur le Mont Blanc au moment du décollage. Le ciel est bleu, les nuages sont discrets, ce qui permet d'avoir une petite vue, sans doute sur Ambérieux en Dombes puisqu'il y avait des étangs à perte de vue. Air France nous offre un petit goûter que je mange aen dévorant le carnet de Mathilde :)
Au cours du vol, les nuages se font de plus en plus nombreux et de plus en plus épais, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans un énorme brouillard. Viens ensuite la descente de l'avion et à chaque passage dans un nuage, on a le droit à une petite secousse qui remonte un peu les intestins et le coeur comme celle que l'on ressent quand un ascenseur s'arrête mais celle-ci en quatre fois plus forte. La descente continue, on a une superbe vue : des petits nuages blancs presque identiques s'étendent à perte de vue, on dirait un troupeau de moutons les pieds dans la mer, qui semble elle complètement immobile, aucune vague ne bouge, rien.

Arrivée sur le port d'Amsterdam, où l'on voyait d'ailleurs aucun marins dansés et chantés. J'ai envie de dire Jacques Brel gros menteur. A la place des marins, on voit des grues, beaucoup de grues au bord de l'eau qui est plutot trouble et qui reflète le ciel très nuagueux. Elle semble être gorgée de produits chimiques, j'aperçois de longues lignées blanchatres mousseuses. La visite aérienne d'Amsterdam continue. Elle semble un peu triste sous ce temps, pourtant la ville est construite tout autour du fleuve l'Amstel, en temps normal ça doit être une jolie ville. Une voix grésille dans l'enceinte : « Nous allons bientôt attérir à l'aéroport d 'Amsterdam, la température extérieure est de 18°. Veuillez éteindre vos appareils électroniques et retirez votre ceinture seulement quand le voyant sera allumé. Nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie Air France. L'équipage vous souhaite une bonne soirée et une bonne continuation pour ceux qui ont des correspondances ». Pour moi ce n'est que le début... Le même speech en anglais cette fois. L'aterissage se passe bien.

L'aéroport est juste immense. Avant d'aller à son emplacement, notre avion roule au dessus de l'autoroute, normal quoi. Il s'arrête et la même voix nous dit : « Nous ne sommes pas encore arrivé à notre emplacement, veuillez rester attacher. Du fait de notre plus que … eh … eh plus qu'en avance arrivée, notre emplacement n'est pas prêt. Veuillez patienter quelques instants » Elle va aussi beuger en anglais ! Finalement l'emplacement est prêt, on sort de l'avion. Je trouve la porte d'embarquement facilement il est 19h30 plus que quatre heures avant le décollage du prochain vol...

Finalement, après avoir manger et lu un peu c'est passé plus vite que ce que je ne le pensais. On entre dans l'avionje suis avec un mère et sa petite fille, je crains le pire : j'imagines bien la petite fille insupportable qui réclame pleins de trucs et qui fait que bouger tout le vol. Et bien non, elle était calme et a regardé des dessins animés tout le long du vol. Pour ma part, je regarde un film et réussi a m'endormir.

Ensuite, escale sur une île : Bonaire. On doit sortir de l'avion pendant une heure, la chaleur et l'humidité nous tombent dessus dès qu'on met un pied dehors ! L'aéroport est minuscule. Un peu de lecture et il est déjà l'heure de remonter. Pour aller a ma place je croise une hotesse de l'air. Je me paye le culot de lui demander si je peux voir le pilote pendant le vol pour avoir une jolie vue. Elle me fait des yeux énormes : « Oh No! Sorry... ». Je fais ma tête de chien battu avec les yeux doux comme le chat potté. Et elle me dit que je peux peut etre mais quand nous serrons a l'arrêt. Elle passe un coup de fil au commandant il accepte. Elle me dit alors, dès qu'on arrive a Quito tu viens me voir et c'est bon. On verra bien...

Un film plus tard, une autre escale : Guayaquil. On doit aussi attendre mais cette fois on ne sort pas.

Dernier décollage pour Quito. Je réussi a prendre mon appareil photo dans mon sac bien plein en le vidant complètement ce qui m'aura quasiment pris toute la durée du vol : 30 min.

Atterissage assez surprenant à Quito : l'aéroport est dans la ville, les immeubles ne sont pas très loins.

Comme prévu, mon sac a dos et mon appareil photo en main, je fonce vers l'hotesse de l'air. Elle me montre me chemin les pilotes m'attendaient : ils parlaient un peu français donc je leur ai dit ce que je faisais et j'ai eu droit a ma PHOTO! TALAM!!

Et enfin, longue file d'attente pour valider les passeport et les visas et tout le touteem ! ( :) ) Je récupère mes énormes bagages et je retrouve Gissela la mère de ma première famille d'accueil et l'épouse de Luis, mon conseiller au Rotary de Quito. Je comprends a peu près ce qu'elles me disent je suis content! On charge tout dans la voiture et direction la maison!

5 août 2010

Le commencement

L'histoire commence il y a deux ans lorsqu'une amie, Typhaine, part un an en Nouvelle Zélande avec le Rotary. C'est cette année là que je découvre le Rotary et aussi les échanges. L'an dernier Morgane et Fanny partent à leur tour respectivement au Canada et en Inde.

Je décide alors de me lancer à mon tour ! Je participe à la réunion à Saint Marcellin, où l'on rencontre tous les Inbounds, les jeunes qui viennent du monde entier et qui sont en France pour l'année et les Rebounds, les  français qui sont revenus après un an à l'étranger. On a eu également l'occasion de discuter avec les Outbounds, les français qui sont actuellement à l'étranger, notamment au Chili, en Finlande et en Argentine.
Je discute avec pas mal de Rebounds : ils me conseillent tous de partir dans un pays hispanique. Suite  à cette journée, j'ai trouvé un Club parrain : le Rotary Club Dent du Chat de Chambéry, nécessaire pour partir. Pendant le mois de Octobre, je fais le choix de mes cinq pays : dans l'ordre, Australie, Canada, Finlande, Chili et Argentine. Vous allez me dire : mais pourquoi l'Equateur alors ? Chaque chose en son temps :)

Durant le mois de Novembre, je passe un entretien pour connaitre mes motivations.

Le 19 Décembre, pendant le repas de Noël chez mes grands parents avec toute la famille, je reçois un message de Geneviève Dullin, responsable YEP (Youth Exchange Program) du Club Rotary. Elle m'annonce que je pars au Chili. Je suis super conten t! J'arrive dans la grande salle à manger pour annoncer à tout le monde.  Pour l'Australie et le Canada, je me dis que j'aurai plus l'accasion d'y aller après pour mes études ou en voyage.

Dans les mois qui suivent, je prépare mon dossier qui sera envoyé dans mon pays d'accueil.
L'émission Pekin Express passe par quelques pays d'Amérique du Sud : l'Equateur, le Chili et l'Argentine.
J'ai l'occasion de regarder quelques étapes, notamment lorsqu'ils passent par les Iles Galapagos en Equateur, les Iles de Paques et le Désert d'Atacama au Chili et Buenos Aires en Argentine.
Viens ensuite l'attente, la longue attente pour avoir un peu plus d'informations sur la ville, les familles...

Un dimanche soir de Mai, je reçois un mail d'une famille équatorienne qui me souhaite la bienvenue o_O je ne comprend pas, je pensais toujours partir au Chili. Après quelques secondes de déception pour le Chili, je regarde un diaporama qui est joint au mail, et la ... EMERVEILLEMENT ! Quel magnifique pays ! Je vous le décrirai dans un prochain article. Une famille qui semble plus que géniale aussi que je vous présenterai aussi par la suite.
Finalement sans trop d'explication par rapport au Chili, je rêve déjà de l'Equateur :D

Je reçois quelques semaines plus tard tous les papiers et un CD de présentation du pays avec tous les parcs nationaux et je découvre que c'est le pays qui à la plus grande biodiversité de la planète, ça semble merveilleux ! Dans les papiers, je vois aussi tous les Bus Trips, les voyages, qui sont organisés toute l'année : camp d'espagnol à l'arrivée, voyage en Amazonie, puis aux Iles Galapagos et le tour de l'Equateur !!
MAGNIFIQUE!

Mais il faut oublier ça quelques jours pour passer le Bac ... Finalement, le Bac est dans la poche. Le mois de Juillet j'ai travaillé pour faire quelques sous et le mois d'Août sera consacré aux préparatifs :)