Je pars de Chambéry avec mes quarante kilos de bagages, avec un petit pincement quand même, je n'aurai plus de pied à terre ici en revenant l'année prochaine...

On arrive tous les quatre : Papa, Maman, Flo et moi pour accueillir mon « remplaçant » : Rogério. Après quelques miunutes d'attente, Rodgério sort du terminal 1 porte 17 : premières photos, premières acollades et échange de pin's !

Checkage de la sécurité du sac et du corps et arrivée devant l'embarquement. Et c'est la que j'ai eu le droit d'ouvrir le superbe cadeau que ma fait une de mes meilleure amie : Mathilde. C'est un carnet d'une centaine de pages, toutes remplies de dessins, de photos, de textes, tous fait par elle même pendant l'été. Merci encore, ça m'a fait super plaisir.
Au cours du vol, les nuages se font de plus en plus nombreux et de plus en plus épais, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans un énorme brouillard. Viens ensuite la descente de l'avion et à chaque passage dans un nuage, on a le droit à une petite secousse qui remonte un peu les intestins et le coeur comme celle que l'on ressent quand un ascenseur s'arrête mais celle-ci en quatre fois plus forte. La descente continue, on a une superbe vue : des petits nuages blancs presque identiques s'étendent à perte de vue, on dirait un troupeau de moutons les pieds dans la mer, qui semble elle complètement immobile, aucune vague ne bouge, rien.
Arrivée sur le port d'Amsterdam, où l'on voyait d'ailleurs aucun marins dansés et chantés. J'ai envie de dire Jacques Brel gros menteur. A la place des marins, on voit des grues, beaucoup de grues au bord de l'eau qui est plutot trouble et qui reflète le ciel très nuagueux. Elle semble être gorgée de produits chimiques, j'aperçois de longues lignées blanchatres mousseuses. La visite aérienne d'Amsterdam continue. Elle semble un peu triste sous ce temps, pourtant la ville est construite tout autour du fleuve l'Amstel, en temps normal ça doit être une jolie ville. Une voix grésille dans l'enceinte : « Nous allons bientôt attérir à l'aéroport d 'Amsterdam, la température extérieure est de 18°. Veuillez éteindre vos appareils électroniques et retirez votre ceinture seulement quand le voyant sera allumé. Nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie Air France. L'équipage vous souhaite une bonne soirée et une bonne continuation pour ceux qui ont des correspondances ». Pour moi ce n'est que le début... Le même speech en anglais cette fois. L'aterissage se passe bien.
L'aéroport est juste immense. Avant d'aller à son emplacement, notre avion roule au dessus de l'autoroute, normal quoi. Il s'arrête et la même voix nous dit : « Nous ne sommes pas encore arrivé à notre emplacement, veuillez rester attacher. Du fait de notre plus que … eh … eh plus qu'en avance arrivée, notre emplacement n'est pas prêt. Veuillez patienter quelques instants » Elle va aussi beuger en anglais ! Finalement l'emplacement est prêt, on sort de l'avion. Je trouve la porte d'embarquement facilement il est 19h30 plus que quatre heures avant le décollage du prochain vol...
Finalement, après avoir manger et lu un peu c'est passé plus vite que ce que je ne le pensais. On entre dans l'avionje suis avec un mère et sa petite fille, je crains le pire : j'imagines bien la petite fille insupportable qui réclame pleins de trucs et qui fait que bouger tout le vol. Et bien non, elle était calme et a regardé des dessins animés tout le long du vol. Pour ma part, je regarde un film et réussi a m'endormir.
Ensuite, escale sur une île : Bonaire. On doit sortir de l'avion pendant une heure, la chaleur et l'humidité nous tombent dessus dès qu'on met un pied dehors ! L'aéroport est minuscule. Un peu de lecture et il est déjà l'heure de remonter. Pour aller a ma place je croise une hotesse de l'air. Je me paye le culot de lui demander si je peux voir le pilote pendant le vol pour avoir une jolie vue. Elle me fait des yeux énormes : « Oh No! Sorry... ». Je fais ma tête de chien battu avec les yeux doux comme le chat potté. Et elle me dit que je peux peut etre mais quand nous serrons a l'arrêt. Elle passe un coup de fil au commandant il accepte. Elle me dit alors, dès qu'on arrive a Quito tu viens me voir et c'est bon. On verra bien...
Dernier décollage pour Quito. Je réussi a prendre mon appareil photo dans mon sac bien plein en le vidant complètement ce qui m'aura quasiment pris toute la durée du vol : 30 min.
Atterissage assez surprenant à Quito : l'aéroport est dans la ville, les immeubles ne sont pas très loins.
Comme prévu, mon sac a dos et mon appareil photo en main, je fonce vers l'hotesse de l'air. Elle me montre me chemin les pilotes m'attendaient : ils parlaient un peu français donc je leur ai dit ce que je faisais et j'ai eu droit a ma PHOTO! TALAM!!
Et enfin, longue file d'attente pour valider les passeport et les visas et tout le touteem ! ( :) ) Je récupère mes énormes bagages et je retrouve Gissela la mère de ma première famille d'accueil et l'épouse de Luis, mon conseiller au Rotary de Quito. Je comprends a peu près ce qu'elles me disent je suis content! On charge tout dans la voiture et direction la maison!
Wahou Corentin... Tu geres ! Trop la classe ce voyage je me sens petit avec mes 3 mois au Canada qui sont deja bien durs !
RépondreSupprimerBon courage et j'espere que cette aventure va t'apporter plein de bonnes choses !
Gaylord